Depuis toute petite j’adore la mode : les grands créateurs, les tendances, et la possibilité de se découvrir et définir son propre style. Mais ce plaisir d’acheter des vêtements a été terni au fil des années, avec la découverte des pratiques employées par cette industrie de la mode, et plus particulièrement la fast-fashion : l’esclavagisme, la pollution massive, la destruction environnementale. Mais aussi l’appropriation sans impunité de créations de jeunes designers, transformant des vêtements uniques, avec une histoire forte, en milliers de pièces en polyester à usage unique.

La fast fashion est devenue pour moi un immense frein à la création et à la planète en général, et la condition première que je me suis donnée pour réaliser mon rêve de créer ma marque, c’est de respecter au mieux notre terre et les humains qui y vivent.

De là est né De Mars à Mai, une marque de maille colorée, qui produit l’ensemble de ses pièces à Paris de façon artisanale.

Pétillante, ambitieuse et inclusive, la marque De Mars à Mai est dédiée à une génération qui me représente : hyper-connectée, optimiste et activiste, et qui n'a pas peur d'affirmer son style et d'assumer ses opinions.

Après une campagne de pré-commandes sur Ulule réussie, en partenariat avec une usine de tricotage française, De Mars à Mai évolue et se dirige vers un mode de production encore plus écologique : l’introduction de l’upcycling et de la fabrication à la machine à tricoter domestique.

La matière première est donc désormais upcyclée, avec des sources d’approvisionnement diverses telles que Emmaus, les stocks dormants ou encore la plateforme Le Bon Coin. Cela permet à De Mars à Mai de ne consommer aucune nouvelle matière, et d’accorder la création en rapport aux divers fils trouvés. Le tricotage à la machine à tricoter domestique ne nécessite aucune électricité, ce qui permet une production artisanale et en très petites quantités, avec des séries limitées.

Les collections seront capsules, sans attaches au calendrier de la mode, selon l’envie, le temps, la matière première et les demandes des clients, dans l’optique de créer une consommation organique, ancrée dans la démarche de la slow-fashion.

C’est mon objectif, avec De Mars à Mai, de créer la mode du futur avec les outils d’autrefois, en offrant des pièces uniques, de qualité, et respectueuses de l’environnement. Alors n’hésitez pas à rejoindre cette belle aventure, tout en étant fier des vêtements que l’on porte !